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Histoire

Depuis ses débuts en 1835, la Deutsche Gesellschaft reste aujourd’hui encore un point de repère fiable pour la culture et les échanges germanophones. 

Les premiers débuts 

La Société allemande a été fondée le 21 avril 1835 à Montréal. Louis Gugy, son premier président, était shérif de Montréal et les 81 membres fondateurs qui s’étaient réunis ce jour-là représentaient des corps de métier très variés. 

La moitié d’entre eux étaient installés au Canada depuis au moins une génération; les autres avaient immigré d’Allemagne, mais aussi d’Angleterre, des États-Unis, de France (Alsace) et de Suisse. 

Tout au long de son histoire – qui s’étend sur plus de 175 ans –, la Société allemande a apporté son aide aux immigrants allemands dans leur quotidien, en particulier à l’époque de la grande vague d’immigration de 1882 à 1884, et au lendemain des deux guerres mondiales. Pendant une bonne partie du 20e siècle, la majorité des immigrants arrivaient à Montréal, même ceux qui poursuivaient ensuite vers les États-Unis ou vers l’Ouest canadien. 

En 1864, lorsque 500 immigrants furent impliqués dans le tragique accident de train à Beloeil (Québec), la Société allemande, en concertation avec d’autres organismes d’entraide montréalais, mit sur pied une importante opération visant à sauver ou à secourir les accidentés. Une stèle commémorative érigée au cimetière Mont-Royal par la Société allemande évoque aujourd’hui encore le souvenir des 97 personnes qui perdirent la vie lors de cette catastrophe. 

Dans de nombreux domaines, les membres de la Société allemande ont grandement contribué à l’essor de Montréal, à l’instar de Wilhelm Christian Munderloh, président de la Société de 1873 à 1877, puis de 1880 à 1893. Considéré comme un pionnier de la navigation maritime canadienne, il a été vice-président de la chambre de commerce de Montréal avant de devenir le premier consul allemand en poste au Canada, peu après la fondation du Reich de Bismarck. 

Histoire récente 

Au cours des dernières décennies, le rôle de la DGM a évolué : d’une organisation initialement axée sur l’aide aux immigrants, elle est devenue un pont culturel entre les populations germanophone, francophone et anglophone de Montréal. 

Évolutions importantes depuis les années 1990 : 

  •  Événements culturels : la DGM organise et/ou soutient régulièrement des concerts, des conférences, des lectures et des célébrations telles que la fête d’été ou le vin chaud allemand de l’Avent afin de maintenir la culture allemande vivante. 
  • Coopérations : étroite collaboration avec des institutions telles que le Goethe-Institut de Montréal, l’école Alexander von Humboldt et d’autres organisations germanophones. 
  • Engagement social : l’association continue de soutenir les personnes dans le besoin, quelle que soit leur origine, grâce à son fonds de secours et d’aide sociale.  
  • Archivage et recherche : depuis 1994, de nombreux documents historiques de la DGM sont archivés aux Archives nationales du Canada à Ottawa, et d’anciens registres se trouvent à l’université McGill. En outre, la DGM soutient les étudiants qui mènent des recherches sur des thèmes allemands à Montréal.  
  • Numérisation et mise en réseau : la DGM utilise aujourd’hui les réseaux sociaux et les plateformes en ligne pour mettre en relation la communauté germanophone, par exemple à travers une table ronde mensuelle et des forums en ligne.
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